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vendredi 27 avril 2012

British Virgin Islands - part II: 12-26 avril

Juste apres le depart de Never Mind, nous reconnectons avec Coco qui revient a peine d'un aller-retour a Saint-Martin pour y cueillir les parents et la soeur d'Olivier. Nous les retrouvons dans le Gorda Sound, une sorte de mer interieure situee au nord est de Virgin Gorda, ou ils nous font decouvrir le Saba Rock, un petit ilot amenage en bar-restaurant-hotel qui sert un redoutable "painkiller" (rhum-orange-ananas-coco)... un remede sur mesure pour oublier l'absence des Drion...

Tandis que Coco quitte le Gorda Sound assez vite (hormis Laure-Astrid et Olivier, l'equipage est la pour peu de temps et souhaite voir du pays...), nous restons immobilises dans l'excellent abri que constitue Biras Creek, le temps de laisser passer un coup de vent et de houle a l'exterieur. A part un bout de nuit passe par Marc a aider un couple de voisins anglais a desentortiller l'amarre de leur bouee, coincee autour de leur quille, tout est calme - et beau. La visite du Biras Creek Resort, qui surplombe d'un cote les eaux calmes de la mangrove et de l'autre la houle atlantique, est un regal: on n'y croise pas un client, mais des chevaux, des chevres, des poules, des jardins fleuris, des terrains de tennis, un heliport, un jeu d'echecs geant, bref une bien belle balade... Nous profitons aussi de la plage du Bitter End Yacht Club et nous faisons une religion d'aller voir chaque jour, a 17 heures precises, le "fish feeding" des tarpons (sortes de carpes inoffensives mais surdimensionnees) au quai du Saba Rock!

Mercredi 18, nous mettons le cap sur Trellis Bay, a Tortola, pour l'arrivee de Luc. Ce cher, bon vieux Luc! Depuis dix ans qu'il a emigre en Argentine, puis en Uruguay, nous nous etions si peu vus. Et pourtant, au moment ou il monte a bord on a l'impression de s'etre quittes la veille - non seulement parce qu'il n'a pas change, mais parce qu'entre Marc et lui c'est une histoire vieille de pres de trente ans. Pendant une semaine, nous zigzaguons avec lui entre les iles: d'abord une halte sur l'ile de Jost Van Dyke (!) pour faire nos adieux a Coco qui repart, definitivement cette fois, vers Saint Martin (a quand les retrouvailles, les copains? Septembre aux Etats-Unis? Olivier, client pour la transat retour l'anne prochaine?), puis Norman Island et ses grottes, Peter Island et son mouillage de reve (nous passons la une exquise soiree-comme-au-bon-vieux-temps, a ecouter de la tres bonne musique et boire du tres bon vin, inoubliable par le plaisir que l'on a eu a la passer ensemble... et par les maux de tete qui nous ont cloues tous les trois toute la journee du lendemain), Cooper Island et son delicieux restaurant, Eustatia Island et le snorkelling avec les raies, et enfin Marina Cay et la langouste du dernier soir.

Merci Lucky d'avoir voyage jusqu'ici pour vivre avec nous -dans la chaleur ecrasante de cette fin de saison- un peu de l'aventure ! C'etait un bonheur de te retrouver. Hasta la vista, l'ami...

Mercredi 25, une fois Luc depose a l'aeroport de Tortola (dix minutes chrono depuis la bouee d'amarrage dans Trellis Bay), nous retraversons sans tarder vers Spanish Town sur Virgin Gorda afin de demander le renouvellement de nos visas, delivres pour un mois a notre arrivee dans les BVIs fin mars. Un mois deja! En prenant des renseignements aupres de l'immigration, nous avons la mauvaise surprise d'apprendre que, si l'extension de nos quatre permis de sejour ne devrait pas poser de probleme, il n'en est pas de meme en ce qui concerne Panta Rhei: les bateaux etrangers ne peuvent rester plus de trente jours sur le territoire. Il faudra donc sortir et re-entrer dans le pays (aller/retour a Saint Martin? gloups) ou effectuer une importation temporaire du bateau. La premiere option n'est pas envisageable, il faudra donc se preparer a vivre le cauchemar administratif qui accompagnera certainement la deuxieme (formulaires, couts, inventaire, inspection a bord). Mais... miracle! Usant de son charme inegalable, Marc parvient a obtenir du fonctionnaire responsable (dont rien, pourtant, ne pouvait laisser presager qu'il se montrerait conciliant) d'etre dispenses de la procedure d'importation.

Panta Rhei et son equipage sont donc armes pour poursuivre encore leur exploration des BVIs... Avec Nadia, qui arrive apres-demain, youpie!

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