Pages

lundi 27 février 2012

Les Saintes, Guadeloupe, Marie Galante, 15-24 février

L'arrivée dans l'archipel des Saintes, en zigzag entre les îles, est très belle. Par chance, nous trouvons sans trop de difficulté une bouée devant le Bourg des Saintes, sur Terre-de-Haut (c'est la haute saison et les places sont chères), et flânons un peu dans ce joli village français (!) en nous réjouissant d'y revenir dans quelques jours avec les copains que nous embarquons le lendemain...

Jeudi 16 février, nous parcourons en sifflotant les 20 milles qui séparent les Saintes de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et nous "garons" au ponton 6 de la marina de Bas-de-Fort, où nous décomptons dans une agitation joyeuse les heures qui nous séparent des retrouvailles. Quel bonheur, quelle délicieuse émotion de voir Ariane, Felix et Max arriver sur le quai, tout sourire malgré un long voyage, pressés d'ôter chaussures fourrées et pulls en laine pour s'installer à bord avec nous! Miracle du bateau, magie des amitiés qui se passent de préliminaires, nous entamons instantanément une discussion dans le cockpit autour d'un gin tonic à la lumière du soleil couchant - et le ton est donné...

Nous quittons assez rapidement la Guadeloupe, après une nuit à la marina puis une nuit au mouillage devant l'Ilet Gosier, à quelques milles de là. Plutôt que de retourner directement aux Saintes, comme nous avions pensé le faire, nous votons à l'unanimité pour un passage par la Marie-Galante: son seul nom fait rêver, certes, mais en réalité nous sommes surtout déterminés à découvrir la spécialité pâtissière locale repérée dans le guide d'Ariane: le caca boeuf. Comment résister, en effet? Puisque le vent nous permet d'atteindre l'île en un seul bord (condition émise par le capitaine), nous arrivons, enthousiastes, devant le village de Saint-Louis en fin d'après-midi, après une halte de quelques heures au mouillage dans la sublime baie Moustique à l'eau limpide. Nous traversons Saint-Louis à pied à la recherche du caca boeuf, mais trouvons porte close à la boulangerie. Il en faut plus pour nous décourager: c'est à la rame, le lendemain matin, qu'Ariane, Felix et moi partons en mission et ramenons fièrement à bord le butin...fumant. Le verdict est mitigé, mais peu importe.

Le même jour, nous levons l'ancre pour aller vers les Saintes, où nous nous mêlons gaiement au défilé turquoise et blanc du "Kanaval" dans les rues du Bourg, les enfants déguisés pour mieux s'imprégner de la fête... Au total, nous passons quatre jours à sillonner les îles de l'archipel - une suite de moments délicieux dont j'ai tout aimé: l'ascension vers le Fort Napoléon et la promenade dans le parc-aux-iguanes, la pêche d'étoiles de mer géantes, les plongeons dans l'eau turquoise, la piscine de l'Hôtel Bois-Joli, l'abri de fortune sous les cocotiers pendant la pluie, et beaucoup de temps de simple vie à bord, dont quelques tête-à-tête savoureux entre les deux seules filles de l'équipage...

Mercredi 22, il est déjà temps de retourner vers la Guadeloupe: au grand désespoir de Luca et Vadim ("Maman, la prochaine fois est-ce qu'ils peuvent rester un an?"), et de leurs parents, les copains repartent le lendemain. Heureusement, leur dernière journée est encore pleine de belles découvertes, avec la visite du parc animalier des Mamelles, un exquis déjeuner dans le gîte du même nom, et un plongeon dans l'eau fraîche de la cascade aux écrevisses...

Nous nous quittons à l'aéroport de Pointe-à-Pitre le coeur serré et sur la route du retour vers la marina, même le ciel pleure leur départ... MERCI les amis d'être venus jusqu'ici, et d'avoir vécu ce petit bout de notre voyage. Et puisque Max a tant apprécié la cuisine de Capt'n Marc et semble prendre goût au nu intégral, il faudra vraiment revenir!

click here to view photo album

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.