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jeudi 1 septembre 2011

Minorque - 13-22 août

Lever tardif, il fait beau, très chaud, nous levons l'ancre après que Luca et Vadim aient plongé sans se poser de question dans l'eau stagnante et opaque de la baie, et allons nous amarrer dans le port de Mahon: un abri naturel étonnant (connu pour être l'un des plus sûrs de la Méditerranée), longue langue de mer entre deux terres. Après le confinement et la quasi-immobilité de ces quarante huit dernières heures, tout le monde savoure la promenade sur le port, puis dans la ville haute de Mahon, ravissante.

La journée du 13 août s'écoule paisible, consacrée d'abord à un nettoyage façon tornade blanche de Panta Rhei, puis à une déambulation tranquille dans Mahon, ruelles ombragées, églises, parc et plaine de jeux. Plus qu'une fois dormir...

14 août, 8h45 du matin, Nonna arrive!! Les retrouvailles sont chaleureuses, tendres, pleines de joie. Les enfants sont déterminés à ne pas la lâcher d'une semelle, et il est décidé très vite qu'elle dormira alternativement avec l'un puis l'autre, pour ne pas faire de jaloux...

Nous passons ensemble dix jours merveilleux à bord, à découvrir la magnifique île de Minorque (que Nadia connaît bien, pour y avoir navigué avec Carlo pendant de nombreuses années avant d'élire la Grèce et la Turquie comme lieu de navigation privilégié pour leurs six mois de mer annuels). Sur la côte sud, nous avons adoré Cala Bini Parratx et ses eaux pleines de poissons; Cala Covas et ses grottes préhistoriques; Cala Galdana et la visite à bord du charmant Gabriel, de la marina de Mahon, venu tout exprès en voiture pour nous ramener le linge que nous avions laissé derrière nous; Cala Trebaluger et la rivière-aux-tortues; Ciutadella, ancienne capitale de l'île, et notre rencontre coup-de-coeur avec Daniel et Marta, un couple d'Espagnols naviguant sur un bateau issu du même chantier que Panta Rhei (ils sont suffisamment peu nombreux pour que cela soit étonnant): il vend des bateaux, elle est metteur en scène de théâtre, nous sympathisons tout de suite et nous sentons (pourvu que cela soit réciproque) une grande proximité avec eux. De ces rencontres rares, étonnamment naturelles, qui réclament d'être prolongées... Et qui sait, s'il parvient à la convertir tout à fait à la navigation, peut-être nous croiserons-nous encore dans d'autres mers...

Le 22 août, deux jours plus tôt que prévu, encouragés par l'infatigable enthousiasme de Nadia, nous décidons de profiter du vent portant pour traverser vers Majorque. Nous y arrivons à la nuit tombée, et mouillons l'ancre devant le port de Bonair.

Minorque - retrouvailles avec Nonna



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