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jeudi 29 septembre 2011

La Linea de la Concepcion (Gibraltar) - 19-21 septembre

Nous quittons Almerimar -et les côtes couvertes de serres sur des kilomètres entiers- en milieu de journée le 19, pour entamer notre dernière traversée avant de mettre Panta Rhei (et son équipage) "au repos" pendant un long moment au pied du rocher de Gibraltar.

Vadim avale un demi-touristil (victoire!) et la traversée se passe sans problème - nous avons, une fois encore, la visite d'un groupe de dauphins. Ils nous offrent un spectacle plus distrayant que toutes les parties de il-ou-elle ou d'Angry Bird, les films, les livres ou les chansons (derniers hits en date: "l'Auvergnat" et "la Licorne" - merci encore Ariane pour le chansonnier qui n'a pas fini de nous régaler): ils sont vingt, trente peut-être, et passent un très long moment à se frotter à la coque du bateau, à danser dans les vagues à la proue et à bondir sous nos yeux ravis!

Vers 10 heures du matin le lendemain, Gibraltar est en vue et le trafic de cargos s'intensifie... Quel endroit étonnant que ce morceau de Royaume-Uni d'où l'on a l'impression de pouvoir toucher l'Afrique, séparé de l'Espagne par une piste d'atterrissage (que l'on traverse à pied (!) après le contrôle d'immigration), un rocher dont le sommet, habité par une colonie de signes vivant en totale liberté (et qui ne sont, paraît-il, pas indigènes mais immigrés d'Algérie: comment, je l'ignore...) est presque toujours auréolé d'un gros nuage...

Nous nous postons dans la marina de La Linea de la Concepcion (côté espagnol de la frontière, cela va sans dire), d'où Panta Rhei ne bougera plus pendant deux à trois semaines: le temps d'explorer la région, de recevoir la visite de Claudia, la nounou adorée des enfants (et vice-versa) et de son mari Mario, et le temps pour Marc d'effectuer un aller-retour éclair aux Pays-Bas pour les besoins du contentieux Stocker vs. Bert B., le brigand qui a effectué les substantiels travaux de rénovation du bateau, et qui a bien failli compromettre notre voyage!

Mercredi 21, Laurent Drion nous contacte pour nous faire savoir qu'il est, avec un équipage de quatre copains, dans la marina de Gibraltar d'où ils partiront le lendemain pour descendre vers les Canaries à bord de Never Mind, son magnifique catamaran de 50 pieds (une grosse bête...). Nous convenons donc de nous voir et passons un moment avec eux, à boire du café pour les uns et sauter sur les filets pour les autres...

Gibraltar

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